La deuxième journée a été présidé par le Pr Gabsa Wilfried, SGai et Représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur. Les travaux ont commencés par des exposés en plénière sur les thématiques suivantes :

 

Exposé 1: Enseignement professionnel au Cameroun : la place des professionnels et des ordres professionnels. Présenté par M KOTTO Jean Jacques, ex-président de l’Ordre National des Architectes;

Exposé 2: Financement de la professionnalisation : défis et enjeux pour un enseignement supérieur de qualité . Présenté par le Pr AVOM Désiré, Doyen de la FSEG, Université de Dschang;

Exposé 3 : Etat de l’implémentation et ouverture des filières professionnelles. présenté par Pr ONOMO ETABA, Sous-Directeur de l’Enseignement Supérieur Privé/MINESUP.

Dans l’après midi, les travaux ont continués en atelier selon les thèmes et les objectifs ci-dessous détaillés :

Atelier 1 : « Enseignement professionnel au Cameroun : la place des professionnels et des ordres professionnels »

Cet atelier avait pour objectifs de :

  • Etablir un état des lieux de cette coopération, du point de vue de professionnels : les principales avancées enregistrées à ce jour ainsi que les insuffisances qui demeurent, les principaux goulots d’étranglement minorant la pleine participation des professionnels ;
  • Elaborer des propositions concrètes en termes de normes, d’usages et/ou de pratiques devant permettre de relever les principaux goulots d’étranglement relevés ;
  • Mettre en évidence les contributions concrètes que les milieux professionnels sont prêts à mettre à la disposition du milieu universitaire.

Atelier 2 : « Insertion des diplômés des filières professionnelles au Cameroun : un regard critique par les organisations professionnelles »

Le présent atelier a pour objectif de réfléchir sur les voies et moyens d’une coopération efficiente entre les institutions universitaires camerounaises et le monde des entreprises dans les domaines fondamentaux et techniques d’intérêt commun tant dans la recherche fondamentale et appliquée que dans le domaine de la formation et de l’orientation professionnelle au travers de leurs composantes respectives.

Il était ainsi attendu de l’atelier de mettre en évidence de nouvelles formes de coopération et de partenariat concernant :

  • L’élaboration et réalisation d’actions de recherche, de formation et d’orientation professionnelle coordonnées ou communes entre les deux partenaires ;
  • L’initiation de rencontres, de partenariats complémentaires ou de groupes de travail ;
  • L’échange d’informations et de documentation ;
  • Les besoins en compétences/métiers des entreprises et l’adaptation de l’offre de formation au travers des commissions universités-monde professionnel ;
  • Le développement de l’apprentissage et de l’alternance ;
  • La communication sur les métiers et l’emploi en milieu socioprofessionnel et l’aide à l’orientation professionnelle ;
  • Les thèses de recherche et l’aide à l’insertion des doctorants.

Atelier 3 : « Projets structurants et ouverture des filières professionnelles »

Le présent atelier avait pour but d’approfondir une réflexion dans l’objectif d’une appropriation générale par l’Université camerounaise des projets structurants. A ce titre, les membres devaient :

  • Faire l’inventaire des différents projets structurants en cours d’exécution, ou à exécuter ; des différentes ressources humaines nécessaires à leur réalisation ;
  • Proposer les filières appelées à être mises en place pour répondre à cette demande (actuelle ou future) en termes de bassin d’emplois à créer ;
  • Revoir les cadres généraux lequel évolue actuellement le dispositif de stages professionnelles à l’université.

Atelier 4 : « Financement de la professionnalisation : défis et enjeux pour un enseignement supérieur de qualité »

Les membres de l’atelier devraient faire un bref état des lieux du financement de la formation dans le système d’enseignement supérieur actuel : ses forces et ses faiblesses.

  • Proposer des nouveaux mécanismes de financement de la professionnalisation des enseignements universitaires ;
  • Proposer une réglementation incitative à l’adresse des milieux socioprofessionnels pour une plus forte implication dans l’acquisition des compétences des diplômés ;
  • Proposer un cadre réglementaire plus adapté aux Universitaires pour une meilleure collaboration avec les entreprises dans le cadre de la recherche universitaire ;
  • Proposer des mesures spécifiques pour rendre la recherche universitaire politique et rentable