• Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur ;
  • Messieurs les Pro-Chancellors et PCA des Universités d’Etat ;
  • Monsieur le Président de la Conférence des Chefs des Institutions Universitaires Publiques ;
  • Messieurs les Vice-Chancellors et Recteurs des Universités d’Etat ;
  • Messieurs les Inspecteurs Généraux du Ministère de l’Enseignement Supérieur ;
  • Mesdames et Messieurs les Promoteurs et Présidents des Institutions Privées d’Enseignement Supérieur ;
  • Mesdames et Messieurs les Vice-Recteurs et Deputy Vice­Chancellors des Universités ;
  • Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Universités ;
  • Monsieur le Secrétaire Permanent du Conseil de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique ;
  • Mesdames et Messieurs les Conseillers Techniques, Inspecteurs et Directeurs des Administrations Centrales du Ministère de l’Enseignement Supérieur et des Universités;
  • Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etablissements des Universités;
  • Monsieur le Directeur de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports ;
  • Monsieur le Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics ;
  • Monsieur le Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des TIC ;
  • Mesdames et Messieurs les Chefs de Départements et des Centres Spécialisés ;
  • Mesdames et Messieurs les Chefs de Laboratoires ;
  • Mesdames et Messieurs les Professeurs, Maîtres de Conférences, Chargés de Cours, Assistants, Attachés d’Enseignement et de Recherche et Moniteurs ;
  • Mesdames et Messieurs les responsables des syndicats des enseignants et des personnels d’appui des Universités du Cameroun ;
  • Mesdames et Messieurs les Fonctionnaires et Agents de l’Etat en service au Ministère de l’Enseignement Supérieur et dans les Universités d’Etat ;
  • Mesdames et Messieurs les personnels d’appui administratif et technique des Universités ;
  • Chers étudiantes et étudiants ;
  • Chers choristes, inspirés et si talentueux ;
  • Distingués invités,

N’eût été l’important décret présidentiel du 4 janvier 2019, je ne serais pas ici, devant un échantillon fort représentatif de communauté universitaire nationale et de nos partenaires nationaux voire internationaux. La reconduction de ma modeste personne à la tête du névralgique ministère de l’Enseignement Supérieur (formateur du capital humain nécessaire au

développement économique, social et culturel de notre cher et beau pays) et non élévation concomitante au rang de ministre d’Etat constituent la preuve palpable de l’œuvre remarquable menée patiemment et méthodiquement depuis près de quinze ans par tous les acteurs du système universitaire camerounais. C’est ce système qui, dans sa totalité et son essence, est honoré par le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA. Je suis donc bien aise de féliciter tous les actants de ce système. Leur détermination, leur combativité et leur ingéniosité sont exceptionnels.

Et je sais qu’ils seront, tous, dignes des espoirs placés en nous tous pour la mutation copernicienne du paysage de l’Enseignement Supérieur camerounais voulue par le Chef de l’Etat.

Celles et ceux, enseignants, personnels d’appui et étudiants qui viennent d’être distingués ou sont appelés à jouir d’une retraite méritée après une brillante activité professionnelle constituent des modèles à suivre. Ils permettent aux Universités de briller avec pétulance, à l’aune du triptyque assurance - qualité des

Universités à l’aune de la compétitivité planétaire, professionnalisation des enseignements, employabilité des diplômés. Le recrutement spécial de 2 000 enseignants titulaires du doctorat ou du PhD dont 1 000, dès cette année, constitue une illustration optimale de cette volonté présidentielle de hisser nos Universités au rang de catalyseurs idoines de la compétitivité académique et heuristique de nos citadelles de la connaissance matérielle et immatérielle du « theorical knowledge » et du « practical know how ».

Cette trilogie s’est matérialisée à travers l’optimisation des enseignements et de la recherche avec, en prime, le développement exponentiel de la formation professionnelle, technologique et numérique. Elle s’est aussi illustrée par la maximisation des infrastructures et des équipements dans toutes les Universités d’Etat et plusieurs Instituts privés d’enseignement supérieur et les établissements publics à régime social dont le ministère de l’Enseignement Supérieur assure la tutelle académique (l’Institut National de la Jeunesse et des Sports, l’Ecole Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications, l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics, le Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute).

Si la compétitivité académique et heuristique de nos Universités publiques et privées dans le cadre de l’économie du savoir planétaire ne fait plus l’ombre d’un doute (bien qu’elle soit à densifier), la mutation digitale de ces temples du savoir est en cours avec, notamment le grand projet E-National Higher

Education dont la dimension la plus étincelante est le don présidentiel de 500 000 ordinateurs aux étudiants camerounais ; mais, l’on ne peut guère mettre sous le boisseau la deuxième composante qui a trait à la composante infrastructurelle : la construction et l’équipement de 9 Centres de développement du numérique universitaire dans nos Universités d’Etat et d’un centre national de gestion du réseau d’interconnexion numérique des Universités du Cameroun à Yaoundé, afin d’arrimer irréversiblement nos Institutions universitaires à l’espace cybernétique mondial.

Cette refonte structurelle numérique de nos Universités est complétée par la conception, la construction et le déploiement au Ministère de l’Enseignement Supérieur et dans chacune des huit Universités d’Etat de la Plateforme numérique nationale de gestion intégrée en réseau de l’enseignement supérieur baptisée: Cameroon Higher Education Management Information System (HEMIS).

Je souligne ici à titre d’illustration sommaire que ce système offrira par exemple, entre autres, aux élèves du secondaire un outil de préinscription en ligne dans les universités au cours de leur année terminale dans le secondaire.

Je suis heureux de préciser que les rendements externes des formations de l’enseignement supérieur se sont considérablement améliorés en terme d’insertion professionnelle des diplômés. En effet, partie d’un taux de chômage global des diplômés de l’enseignement supérieur avoisinant 70% en 2010, la performance actuelle mérite d’être appréciée à sa juste valeur au regard de l’environnement socio-économique difficile de l’heure.

  • 47% des diplômés de l’enseignement supérieur trouvent aujourd’hui un emploi dans le secteur formel de l’économie ;
  • 15% ont créé leurs entreprises dans le cadre de l’auto-emploi formel et 10 % dans le cadre de l’auto-emploi informel ;

Je souligne avec emphase que le taux emploi n’est pas un pis aller. En effet, l’Organisation Internationale du Travail le présente comme étant la voie du salut pour l’emploi des jeunes dans l’environnement économique et technologique mondial actuel.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Au nombre des actions relatives à l’Internationalisation et la planétarisation paradigmatique de de l’Enseignement Supérieur camerounais,

Il importe de préciser que

- L’Université Inter-Etats Cameroun-Congo a été créée comme co-propriété de la République du Cameroun et de la République du Congo ;

- Notre pays a candidaté et obtenu de haute lutte le privilège d’abriter le Rectorat de l’Université Panafricaine en même temps qu’il est hôte de l’un des sept instituts de cette université à savoir : l’Institut Gouvernance, Humanités et

Sciences Sociales. Je rappelle que l’Université Panafricaine est une institution régionale d’enseignement supérieur d’excellence créée par l’Union Africaine.;

  • Deux centres spécialisés d’enseignement et de recherche ont reçu le prestigieux label ‘’Centre d’excellence africain de l’enseignement supérieurJ’ et bénéficient chacun de ce fait d’un financement de la Banque Mondiale de 4 milliards FCFA. Il s’agit du Centre d’Excellence des Technologies, de l’Information et de la Communication (CETIC) de l’Université de Yaoundé I et du African Center of Excellence for Postgraduate Medical Education de l’Université de Buéa.
  • Dans ce même cadre, mentionnons le Centre d’Excellence en Energies Renouvelables de l’Université de Yaoundé I qui vient de bénéficier d’un financement de 11 milliards FCFA du projet Skills Initiative for Africa du Gouvernement allemand en partenariat avec l’Union Africaine.
  • Le Cameroun est hôte à Limbe de l’un des six centres de l’African Institute for Mathematical Sciences (AIMS) qui est un réseau panafricain de centres d’excellence d’enseignement de 3e cycle, de recherche et d’appui au développement dans les sciences mathématiques créé par le consortium scientifique Next Einstein Initiative dont le siège est en Afrique du Sud.

Quant au climat social, il importe de rappeler que dans un environnement universitaire international secoué par des crises à répétitions, la paix et la sécurité qui prévalent depuis fort longtemps dans les universités publiques et privées camerounaises méritent d’être pérennisées, surtout dans certaines zones bien connues. A cet effet, je tiens à féliciter et à encourager les Recteurs, Vice-Chancellors et promoteurs d’IPES qui managent nos creuset de la connaissance en général, et ceux des régions effervescentes en particulier pour leur ténacité et leur intrépidité.

Je leur exprime la sympathie (sun - pathos) de l’ensemble de la Communauté universitaire et notre solidarité agissante.

Quant aux syndicats des enseignants et des personnels d’appui, je les félicite pour leur vigilance et leur pro-activité. Je leur réitère ma disponibilité pour le dialogue républicain permanent, afin que nous puissions identifier, ensemble, des solutions appropriées aux problèmes conjoncturels et structurels qui peuvent, le cas échéant, se poser.

Aucune personne n’étant omnisciente, omniprésente et omnipotente, je lance un appel à la résolution synergique des malentendus.

Je précise que je reçois régulièrement les doléances émanant des syndicats et autres segments de la grande famille universitaire. Les cadres de concertation statutaire constituent des instances appropriées de résolution des difficultés, dans une logique dialectique (thèse, antithèse, synthèse).

J’annonce qu’à la diligence du ministère des finances, la prime de la modernisation à la recherche universitaire (4è trimestre 2018) sera bientôt payée. La prime à l’excellence destinée aux étudiants méritants l’est déjà dans certaines Universités. Elle le sera bientôt dans les autres temples du savoir. Les questions soulevées par le syndicat des personnels d’appui du Cameroun sont examinées de manière pragmatique et réaliste par tous les Recteurs et les Vice­Chancellors des Universités d’Etat, en fonction des disponibilités financières endogènes et exogènes. Les Universités font déjà beaucoup, avec peu de moyens. Elles feront davantage, avec tous et pour tous.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Nous sommes à l’aube de l’an 1 du Septennat des Grandes opportunités. Dans le domaine de l’Enseignement Supérieur, cette séquence stratégique est marquée par quatre opportunités opérationnelles :

D’abord, le regain du dynamisme de l’économie nationale.

Ce contexte offrira plus de possibilités de diversification, de flexibilisation et d’optimisation des parcours de développement des compétences des étudiants. A cet effet, une attention soutenue sera accordée :

- à une gestion plus transparente, rigoureuse et productiviste des ressources internes et externes dans les Universités.

  • à la mise en œuvre effective, dans tous les établissements, de la formation en alternance entre l’université et les milieux socio­professionnels ;
  • à l’exposition des étudiants à des expériences d’apprentissage variée tout au long de la formation en facilitant notamment la mobilité académique, grâce à la mise en œuvre effective du transfert des crédits de formation entre les universités, les établissements et les programmes de formation ;
  • à l’appropriation des mécanismes de validation des acquis de l’expérience (VAE) par les établissements d’enseignement supérieur dans le but d’encourager la formation tout au long de la vie.
  • à la création de nouvelles filières de formation plus adaptées aux besoins de la société, dont en particulier les filières de Licence professionnelle et Master Professionnel. En exécution des instructions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, l’ouverture inflationniste de Licence et Master Professionnel sans véritable arrimage avec le monde professionnel sera désormais tempérée par l’institution et la validation préalable d’un cahier des charges de création d’une formation professionnelle qui fait clairement ressortir la soutenabilité financière, la pertinence socio-économique et l’implication des milieux professionnels dans la mise en œuvre de la formation ;
  • au renforcement du partenariat avec les milieux socioprofessionnels, dont en particulier dans les filières de formation des techniciens et des ingénieurs. Il s’agit désormais pour les écoles et les facultés d’ingénieurs de mieux prendre en compte les exigences des ordres professionnels en ce qui concerne les programmes de formation, les méthodes d’enseignement et de certification des ingénieurs et des techniciens ;
  • à l’insertion à l’emploi des diplômés. Dans cette perspective, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et les Universités doivent continuer à soutenir les initiatives des jeunes créateurs d’entreprises en poursuivant avec vigueur et méthode la détection des étudiants porteurs de projets de création d’activités (projets coopératifs, entreprises, startups). Dans cette optique, des compétitions d’éclosion du génie et du talent de l’étudiant camerounais doivent systématiquement être organisées dans les Universités et au niveau national en vue de détecter et sélectionner des projets à accompagner dans les incubateurs universitaires d’entreprises dont la mise en place est en cours dans toutes les Universités d’Etat, avec l’appui financier substantiel du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, que je tiens à remercier ici pour cet important partenariat structurant et bonifiant ;
  • à la flexibilisation des parcours de formation qui permet une orientation progressive des étudiants en lieu et place du modèle de formation en tunnel à l’intérieur de disciplines classiques qui est actuellement prégnant dans notre système universitaire. Les objectifs de décloisonnement des disciplines, de souplesse dans les parcours offerts, de cohérence interne des formations en lien avec la recherche universitaire, le monde professionnel et le souci de complémentarité entre les établissements, doivent être au cœur des préoccupations des universités lors de la recomposition de leur offre de formation. Les intitulés des domaines et des mentions, même s’ils sont très généraux, peuvent permettre de qualifier les particularités de l’Université. Par exemple, l’Economie associée à un domaine des sciences humaines ou un domaine des sciences, n’aura pas la même orientation. L’offre nationale de formation d’enseignement supérieur pourrait ainsi gagner en cohérence, puisque les parcours du cycle de Licence pourraient être mieux structurés et les progressions mieux pensées pour permettre une orientation progressive des étudiants qui tient compte de l’évolution de l’environnement socio-économique.

Deuxième opportunité :

L’accélération de la numéralisation de la société camerounaise

Il est désormais établi, que ce soit au Cameroun ou ailleurs, que la formation ouverte et à distance (FOAD) doit être développée dans l’enseignement supérieur, étant entendu que les infrastructures physiques, et donc l’enseignement dit présentiel, ne peuvent pas suivre le rythme exponentiel d’augmentation de l’effectif des étudiants dans les pays à forte population jeune comme le Cameroun. La mutation numérique de l’enseignement supérieur camerounais devient ainsi, plus que jamais, un défi vital, à l’aube du nouveau Septennat, où notre pays s’achemine résolument vers l’atteinte du cap symbolique d’un million d’étudiants. Il s’agit donc de bâtir un alliage harmonieux entre le présentiel (amphithéâtres, ateliers, salles de cours, etc...) et le non présentiel (classes virtuelles, bibliothèques en ligne, laboratoires virtuels, etc.).

Dans cette optique, en prolongement du projet E-National Higher Education Network qui pose la fondation de la transformation numérique structurelle de notre enseignement supérieur public, le Ministère de l’Enseignement Supérieur va accélérer l’étude de faisabilité actuellement en cours, en vue de la création d’une institution universitaire publique entièrement dédiée à la formation ouverte et à distance, l’Université Numérique du Cameroun.

Je termine ce volet de gouvernance numérique universitaire en soulignant avec force, que le principal défi qu’il nous faut surmonter collectivement est celui de l’accès à haut débit des établissements d’enseignement supérieur à Internet. Le Gouvernement pour sa part va consentir dès cette année 2019 un important effort financier annuel pour permettre aux Universités d’Etat de passer d’une bande passante internet mutualisée de 1 gigabit actuellement à 8 gigabits, soit 1 gigabit par Université d’Etat.

Troisième opportunité :

La maturation de l’enseignement supérieur privé au Cameroun

L’année 2019 va marquer le passage à une nouvelle étape de développement du sous-secteur de l’enseignement supérieur privé au Cameroun, à savoir la phase de maturation de cet ordre d’enseignement au Cameroun. En effet, après deux décennies de promotion et d’accompagnement bienveillants de l’émergence de ce type d’enseignement au Cameroun, il est plus que jamais opportun de mettre en œuvre des mécanismes permettant aux Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES) de dépasser certaines de leurs faiblesses actuelles qui sont pour l’essentiel imputables au stade actuel de développement de l’enseignement supérieur privé au Cameroun, qui est le stade de l’édification, qui se caractérise par des institutions et des mécanismes de régulation encore immatures. De plus en plus, le Ministère de l’Enseignement Supérieur va mettre en œuvre de nouvelles modalités d’accréditation des Institutions privées d’enseignement supérieur, ayant des durées limitées dans le temps (10 ans pour l’accréditation des Institutions privées d’enseignement supérieur elles-mêmes, 4 ans pour l’accréditation des programmes de formation), avec des renouvellements conditionnées par des évaluations externes des performances. D’autre part, toutes les Institutions privées d’enseignement supérieur n’ayant pas pour vocation de devenir des universités de plein exercice, une typologie des Institutions privées d’enseignement supérieur sera élaborée. Dans cette logique, quatre trajectoires de développement

ayant chacune une échelle d’accréditation à trois régimes de fonctionnement (autorisation, agrément, homologation) reflétant le niveau de développement de l’Institution privée d’enseignement supérieur accréditée sont envisagées : a) la trajectoire « Institut de Technologie », b) la trajectoire « Ecole Supérieure », c) la trajectoire         « Institut Universitaire »                                                   et, d) la trajectoire

« Université ». Désormais, le principal enjeu de gouvernance de l’enseignement supérieur privé au Cameroun est celui d’améliorer notre système d’accréditation afin qu’il soit plus intelligible pour le grand public en permettant d’une part de mieux labéliser les Institutions privées d’enseignement supérieur et, d’autre part à rendre plus accessible au public l’information sur les Institutions privées d’enseignement supérieur autorisées à fonctionner. Sur ce deuxième aspect qui concerne l’information du public sur les Institutions privées d’enseignement supérieur autorisées à fonctionner, le Ministère de l’Enseignement Supérieur va mettre en place le « Portail national d’informations sur l’enseignement supérieur privé », ayant pour adresses www.ipes.cm (français) et www.phei.cm (anglais).

Quatrième opportunités:

L’exigence d’une plus grande transparence et d’une meilleure intelligibilité sociales de notre enseignement supérieur

rénové.

L’adhésion des universités à la réforme LMD est d’ores et déjà un pari gagné et le travail déjà abattu est considérable. Pour mettre en œuvre cette réforme, de facto, une large autonomie a été donnée par l’autorité de tutelle aux universités pour construire leur offre de formation. Cette situation de faible régulation de l’offre de formation des universités par l’autorité de tutelle a conduit à une offre nationale de formation d’enseignement supérieur émiettée, peu harmonisée et souvent peu intelligible par la société. En effet, on observe qu’ici et là l’offre de formation est organisée en pratiquant l’émiettement disciplinaire, la dilution des formations dans des configurations idéalistes et surtout l’inadéquation entre nos offres de formations et notre environnement économique et social. Si nous continuons à faire la part belle à l’académisme au détriment de l’efficacité sociale de notre enseignement, nous risquons de faire de la réforme LMD, une réforme de plus dont le résultat n’aura été que de dérouter les étudiants et surtout les employeurs. Il s’agit donc :

  • De nous atteler en priorité à élaborer le cadre national des qualifications de l’enseignement supérieur, qui devrait être le référentiel national commun de définition et de présentation des offres de formation d’enseignement supérieur au Cameroun.
  • Cela revient également à asseoir un véritable système national d’habilitation et d’évaluation des programmes de formation des universités publiques et privées, sur lequel doit se fonder la crédibilité des qualifications de l’enseignement supérieur et l’augmentation de la confiance des acteurs internes et externes.

Mesdames et Messieurs

J’ai la ferme conviction que la communauté universitaire nationale porte en elle les ressources nécessaires pour transformer les incertitudes et changements qui s’annoncent en autant d’opportunités.

Albert Einstein disait qu’ « au Centre de la difficulté se trouve l’opportunité » et que « ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir ». L’Université étant l’écran national du savoir, nous avons donc le devoir d’agir, c'est-à-dire de transformer chaque difficulté en une opportunité fructueuse.

Mr Secretary General,

On behalf of the National University Community, you have made a lot of good wishes to me and my family for happiness and success in two thousand and nineteen.

It is now my turn to express the same wishes to all members of the National University Community.

May the year two thousand and nineteen be for all of us, for our University and for our country, a year of peace, a year full of success and happiness. May the Good Lord grant us the wisdom and good health needed to continue serve our dear and beloved country, Cameroon, through our services to the higher education system.

Let us make this New Year, a year full of good wishes, a year in which we shall all be mobilized and committed to continue to move forward.

  • Long live the Ministry of Higher Education;
  • Long live His Excellency Mister Paul BIYA, President of the Republic, Head of State, Initiator and Promoter of the New University Governance Policy;
  • Long live Cameroon

Thank you for your kind attention

May God bless all of us!